Les Héros

Kuni Osaku, magistrat d'Emeraude
Grand magistrat itinérant du Sud de l'Empire

Kuni Osaku est le second fils et le troisième enfant de Kuni Itada, shugenja sans grande gloire de proche parenté avec l'actuel daimyo de la maison Kuni et de Kuni Nako, farouche bushi issue de la famille Hida. Il est devenu magistrat d'émeraude en héritant du titre de son grand-père, Kuni Yashu, glorieux magistrat n'ayant jamais cessé d'exercer sa haute fonction avec la plus grande clairvoyance.
Kuni Osaku est également le disciple de Kuni Hiromo, Chasseresse de sorcière réputée.

Kuni Osaku est grand. Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, il toise de son regard perçant et inquisiteur ses contemporains.
Profondément enfoncés dans leurs orbites, à l'abri de fortes arcades, ces petits yeux fixes mettent mal à l'aise guerriers et courtisans… Peut-être es-ce à cause de son air peu avenant, ou peut-être aussi à cause de sa réputation : On dit de Kuni Osaku qu'il est capable de repérer les plus honteux mensonges et de sonder les âmes habitées de sombres secrets. Plus d'un samouraï réputé noble et intouchable a payé de sa tête pour les crimes qu'il avait jusque là réussis à masquer.
Bien que bien portant, le visage un peu empatté et la mâchoire large, on ne peut reprocher au magistrat de vivre dans le luxe ou de se complaire dans la chaire. Sa coiffure impeccable et strictement traditionnelle, ses kimonos fonctionnels, sobres voir simplistes, témoignent d'une grande rigueur. Ses proches témoignent également que le magistrat s'impose une hygiène de vie rigoureuse, mêlant étroitement entraînement du corps et de l'esprit, période de jeunes et retraites méditatives. Il est clair que le magistrat vit en dessous de ses moyens… mais sa suite n'a pas à subir cette rigueur. Le magistrat se montrerait plutôt généreux, puisque ses yorikis seraient payés largement au-dessus des normes en vigueur.

L'équipement du magistrat est à son image : simple et fonctionnel. Il porte le plus souvent des vêtements épais de voyage aux couleurs grises du clan du crabe. Son armement comporte un daisho ainsi qu'un No Dashi que sa grande taille lui permet de manipuler avec aisance. Une sacoche à parchemin râpée et quelques bourses viennent compléter cet attirail. Les seuls ornements un peu voyant sont : le mon d'émeraude symbole de sa charge ainsi que le pendentif de jade insigne des chasseurs de sorciers.
Lors des cérémonies le magistrat est capable de porter un kimono de qualité supérieur (souvent offert par quelque seigneur pour ses bons services). Autre situation exceptionnelle, lorsqu'il est "en guerre" Kuni Osaku porte une volumineuse armure lourde noire dont l'impressionnant casque en forme de Crabe vient renforcer la sensation de malaise et de crainte chez les esprits peu tranquilles qui croisent son chemin.

Mirumoto Shiryu, duelliste Mirumoto

Mirumoto Shiryu a 24 ans. Il mesure un peu plus d'1m60 et pèse 65 kg pour une carrure compacte et athlétique. Il a les cheveux bruns courts et des yeux couleur noisette. Son visage de forme ovale semble empli de sérénité. Lorsqu'il s'exprime on peut remarquer qu'une canine manque à sa dentition. On peut distinguer, lorsqu'il s'entraîne sans la veste de son kimono, qu'une large cicatrice s'inscrit tout le long de la circonférence de son avant-bras gauche. Son dos laisse apparaître le grand tatouage d'un majestueux dragon, enserrant dans les griffes de sa patte gauche une ancienne cicatrice située au niveau du coeur. Dans les grandes villes, Shiryu s'habille d'un kimono gris de bonne qualité arborant au niveau du coeur le mon des magistrats d'Emeraude et, à sa droite, le mon du Clan du Dragon. Sur son flanc gauche, au niveau du obi, est attaché son daïsho composé du katana d'excellent qualité gagné au Championnat de Topaze et d'un wakizachi de bonne facture. Sur le champs de bataille ou sur les routes dangereuses, Shiryu porte fièrement une imposante armure lourde noire et verte symbolisant un Dragon.

Isawa Tu, shugenja Tensaï du feu

ISAWA Tu est un samuraï de petite taille et d'une jeune vingtaine d'années. Il mesure entre 1m55 et 1m60 mais doit approcher les 70kg. Pour ceux qui l'auraient connu au tournoi de Topaze (il y a trois ans), son physique a beaucoup changé : sa musculature s'est considérablement développée et, bien qu'il reste encore enrobé, on peut facilement voir que Tu entretient régulièrement sa condition physique. Il est toutefois important de noter que les quelques mois d'études récemment passés au sein de son clan ont fait réapparaître des rondeurs qui avaient disparu. Bref, ce n'est plus le petit gros en fin d'adolescence mais bien un jeune homme que ses amis diraient "solidement charpenté".
Sa bouille ronde et son air jovial pourraient lui permettre d'avoir l'air sympathique si son regard ne portait pas la marque du "mauvais oeil" (dzzz !) ; son oeil droit est marron alors que le gauche est dépigmenté (un œil tt blanc avec seulement la pupille noire).
Sa coiffure est par contre assez originale (bien que peu élégante pour le moment) : en effet, vous avez pu avoir l'habitude de le voir avec ses cheveux brun-foncé coupés courts mais il se présentera une nouvelle fois à vous en ces temps troublés avec les cheveux plus long. En fait, un peu plus long seulement parce qu'ils ne poussent pas très vite. Et il essaye de les regrouper à la façon traditionnelle (sauf que ce n'est pas facile quand les cheveux sont trop courts).

D'un point de vue vestimentaire, il porte en intérieur un kimono de soies fines aux couleurs du clan du phénix mais le mon placé en évidence sur la poitrine est celui du champion d'émeraude ; on peut aussi aisément y remarquer un petit mon sur le bras droit représentant la famille ISAWA. Par contre, en voyage, il troque cette tenue pour un épais kimono en laine gris-vert, uniquement au mon d'émeraude.
Il porte à la ceinture un wakizashi de bonne facture et un jite (avec un pompon vert émeraude). Cela constitue un très étrange daïsho mais ISAWA Tu n'affiche pas d'autres signes de son appartenance à la caste des Samuraïs.
Il trimballe en permanence (sauf lors de cérémonies ou réunions importantes) une sacoche à parchemins qui semble d'ailleurs bien remplie.

Vous pourrez aussi remarquer la présence d'un large médaillon autour de son cou : il est attaché par une cordelette de lin tressée, striée de fils ciel et feu. Constitué d'or et d'argent, il représente sur l'une des faces la déesse Mère bénissant le monde de ses doux rayons. L'autre face n'est que rarement visible (puisque contre le torse) et semble se composer de minuscules pictogrammes telle la représentation miniature d'une fresque. L'ouvrage est remarquable de finesse et franchement de toute beauté ; ce qui tranche d'autant plus avec son porteur qui, il faut bien l'avouer, n'est pas un canon de beauté.

Ikoma Kumagaya, stratège Akodo

Ikoma Kumagaya est né  pendant le mois du cheval de l'année 1099. Mais l'air strict qu'il arbore quasi constamment le fait apparaître plus vieux que ses compagnons. Il est également plus grand que les autres Yoriki, car il mesure près d'1m70, mais n'arrive pas à la hauteur du magistrat et ce sur bien des points. Sa carrure, très athlétique, démontre un entraînement quotidien et poussé. Son visage est fin et non désagréable à regarder, surtout quand il se donne la peine de sourire, ce qui ne se fait que très rarement. Les seuls moment où il s'accorde quelques instants de relache, sont en général quand il n'est pas en mission. Il a des yeux marrons et des cheveux longs et noirs attachés par un chignon, et est souvent impeccablement rasé. En fait, tout est impeccable chez ce samouraï perfectionniste. De son kimono jaune dont le mon de la famille Ikoma (une arche servant de portail) est cousu au niveau du coeur, à son obi consciencieusement noué, ou à son armure légère, portant clairement les couleurs du lion, parfaitement astiquée. Même la manche gauche de son kimono a été cousu, car la seule imperfection que l'on peut constater chez cet homme est son avant-bras gauche manquant.
Il possède un Daisho composé d'un katana avec une poignée en forme de serpent, et d'un wakizashi qui, celui ci, est au couleur du clan du lion. Il possède également un superbe tessen, l'un de ses éventails de guerre qu'utilisent les officiers pour communiquer sur les champs de bataille, un tessen ancestral à n'en nul douter. La dernière arme qu'il possède est un jitte, mais c'est la marque de sa féodalité au champion d'emeraude, et elle est bien en évidence.
Enfin, il conserve précieusement son journal de voyage, ainsi que d'autres parchemins et son nécessaire d'écriture, dans un inro laqué attaché à son obi.
Ceux qui ont pu voir le Lion à Trois Pattes torse nu, ont pu constater un tatouage sur son torse: le kanji CHUGO (devoir).


Ce que l'on peut savoir:
- Il est issu d'un lignage directe avec Ikoma lui même.
- Son père est l'un des archiviste de la bibliothèque Ikoma et sa mère fait parti de la famille Otomo.
- Il a perdu son avant-bras lors d'un duel face à Matsu Tsuko.
- Son épée appartenait à son cousin Otomo qui est mort dans des circonstances étranges.
- Il a étudié à l'academie militaire Akodo.
- Il est au service de Kuni Osaku, le grand magistrat d'émeraude et était avant au service d'Ikoma Ujiaki (son oncle).
- Il aurait mené une grande bataille victorieuse dans les terres du clan du Lion.

Yogo Akira, yojimbo

Akira porte le visage de la jeunesse et de la fougue. Il a les traits taillés au katana et son menton marque un angle légèrement saillant. Ses pommettes soulignent un regard à la fois noir et ardent. Ses cheveux, noirs, sont remontés sur l’arrière de son crâne en un savant chignon qui laisse retomber une large mèche jusqu’au milieu du dos.
De taille moyenne, il apparaît au premier coup d’œil, que la constitution du gaillard est robuste, tout en muscle longiligne, tout juste si l’on devine un léger embonpoint, vestige de l’adolescence ou promesse de l’âge mûr.
L’ensemble de son kimono est noir. Il porte deux mons sur ce dernier, celui de son clan sur le cœur et celui de sa famille sur le bras.
Son daisho, de bonne facture, et une sacoche composent ses seul biens. Il emporte dedans de quoi peindre les paysages qui s’exposent à lui.

Son masque est extrêmement travaillé et il faut un certain temps pour comprendre ce qu’il représente. Il recouvre la moitié gauche de son visage et forme la tête d’un phénix composée de nombreux entrelacs. Sur ces derniers des mots se croisent et pour qui sait lire, il déchiffrera la malédiction de la famille Yogo, « condamner à trahir l’être chéri ». Est-ce une impression où le phénix semble pleurer ?

Shingen est un garçon fin et athlétique. Le temps passé à chasser lui a donné une démarche particulière, loin de celle des guerriers-nés. Il revêt habituellement une armure d'ashigaru au couleur de son clan ; son kimono, d'une qualité moyenne, porte lui aussi ces couleurs ainsi que le mon de la Guêpe sur le bras droit.
Les séances de torture aidant, ceux qui l'ont vu torse nu savent que sur son cœur (enfin le pectoral gauche), est tatoué le mon du renard.

L'équipement de Shingen peut surprendre. En effet, son daïsho est porté dans le dos à la manière d'un no-dashi, les poignées des lames étant orientées vers l'épaule droite. Mais le plus surpenant est que ce daïsho se compose de deux lames courtes ; visiblement 2 wakizashis, bien qu'un oeil expérimenté saura remarquer que l'une deux deux lames dispose d'un manche plus long, permettant de tenir le sabre à deux mains.
De ce fait, à sa taille, sa ceinture ne retient pas de sabre mais deux carquois (un de chaque côté) contenant de nombreuses flèches aux pennes de différentes couleurs. Un examen minutieux, encore, permet de constater que les carquois sont compartimentés. Shingen étant ambidextre, la main qui tient l'arc dépend de la flèche utilisée : tantôt la gauche pour les flèches les plus courantes, tantôt la droite pour certaines flèches particulières.
Enfin, Shingen utilise peu son daïsho au corps à corps et préfère se servir d'une manrikikusari. Celle-ci est soigneusement rangée dans une pièce de tissus en forme de fourreau dont seule dépassent les deux extrémités : une kama d'un côté et une masselotte de l'autre. Le tissu gainant la chaîne de l'arme permet d'éviter le tintement de la chaîne quand elle est rangée dans le sac de voyage de Shingen (c'est à dire presque tout le temps). Quand le jeune homme prévoit de se battre au corps à corps, il enroule la chaîne lestée dans le creux de ses reins, coincée dans son obi.

Mais ce qui fait que Shingen ne passe pas inapperçu, c'est son visage : en effet, sa beauté n'a d'égale que l'étrangeté de son regard. Shingen a assurément l'un des visage les plus parfaits qu'il ait été donné à chacun de voir. Cependant, ses yeux émeraudes, très atypiques chez les rokugani, lui donnent un aspect étrange, presque dérangeant. On peut donc dire que même si son visage est sans défaut, Shingen n'est pas pour autant un beau jeune homme selon les canons de beauté rokugani.

Yukimori est un homme de taille moyenne.
Son allure robuste est celle des hommes habitués au travaux pénibles des champs ou des bois.
Ses longs cheveux sont simplement retenus sur sa nuque par une pique de bois et son visage calme et souriant pose un regard amusé ou espiègle sur le monde.
Comme il ne se rase pas les cheveux et ne porte pas de daïsho, il est régulièrement pris pour Heinin, marchand ou artisan.
Il porte souvent un large chapeau de paille et n'abandonne que rarement son bâton de marche.
A part ces deux accessoires, un kimono rapé et un sac de toile vieux comme le monde, Yukimori ne semble rien possèder... et ne rien demander...

Mince au point d'être maigre, Nakamuro est un homme préoccupé. Son expression renfrognée est parfois remplacée par un sourire, lorsqu'il retrouve ce qu'il cherchait dans ses innombrables livres de comptes.
Bien sûr, il a peu eu l'occasion de s'y plonger depuis votre rencontre dans les geôles de son oncle Isanobu (qu'il n'a jamais appelé Gusai, même s'il ne corrige jamais ceux qui emploient ce nom de famille interdit).

Ses kimonos sont visiblement coûteux. Très visiblement. Ce qui l'aide probablement à compenser son physique ordinaire.

En plus de ses livres de compte, l'épaisse sacoche qu'il conserve avec lui contient plusieurs nemuranai. Comme un yari miniature qui peut atteindre une taille normale. Ou un éventail qui rend invisible. Et certains ont goûté à la fiole d'eau qui guérit les plaies...

Il s'est présenté comme un proche conseiller de son cousin Yoritomo, qu'il soutient dans le conflit qui l'oppose à leur oncle Isanobu. C'est à ce titre qu'il accompagne les yorikis dans leur lutte contre Isanobu.

Depuis que Yoritomo est devenu le seul et unique daimyo de la Mante, il a nommé Nakamuro hatamoto et l'a envoyé sur le continent pour régler quelques questions diplomatiques.

Pouvez vous TOUS mettre votre illustration à dispo ici avec un bref deescriptif de votre perso (5 lignes max).
Merci.

Kumagaya, il ne sait pas faire bref, il faut toujours qu'il en rajoute des tonnes!

Moi je trouve cela bref pour Akira, tu veux que je fasse plus court ? Pour les illustrations je n'en ai pas d'autres que celle-la...

Et puis ceux qui parlent le mieux de Kumagaya, c'est les autres...

Kumagaya a écrit:

Kumagaya, il ne sait pas faire bref, il faut toujours qu'il en rajoute des tonnes!

Blablabla bla blabla...

Elle est où ton illustration illustre Lion-à-3-papattes ??!!

bah dans le premier message de ce post avec les autres!

Ah oui c'est vrai... elle met une plombe à s'afficher chez moi, voire elle s'affiche pas.

Idem celle de Shiryu.

Tu peux vérifier le "poids" du fichier et me l'envoyer par mail stp.
Merci

sinon, tu vas dans la dropbox et il y a 2 illustrations à Ikoma Kumagaya...
Moi, je n'ai aucun problème d'affichage.

C'est ça les informaticiens cela marche jamais chez eux

J'ai changé mon illustration. Elle n'est pas mal non?
As tu besoin que je te fasse une description en moins de 5 lignes alors?

t'as plus de jambes... il nous faut une description histoire de nous assurer quels sont les membres manquants...