J+3 : Après "le sel et l'eau de vie"

En sortant de leur entrevue avec le daïmyo Yoritomo, suivie d'un délicieux repas, dans les couloirs leur permettant de regagner leur quartier, Shingen attend Yukimori. Le jeune homme avait été le premier à prendre congé, dès que la courtoisie et l'étiquette le permettait sans offenser le daïmyo du clan de la Mante. Adossé à la paroi en bois, Shingen patiente, le regard baissé vers le sol et les doigts agités de tapotements nerveux.
Yukimori s'approche de son ami et s'arrête à côté de lui. Alors que Shingen relève la tête pour le regarder en face, le shugenja incline la sienne sur le côté à la manière des oiseaux, la bouche fendu d'un sourire plat. Cette attitude presque cocasse éveille des souvenirs d'enfants chez l'archer et étire les lèvres de celui-ci en un large sourire.
Shingen va mieux maintenant. Il jette un coup d'oeil de droite et de gauche pour voir si les autres yorikis sont là. Ceux-ci sont en arrière mais à portée d'oreilles. D'un mouvement de tête, Shingen invite Yukimori à sortir dans un petit jardin.
Enfin à l'écart, Shingen s'adresse à son ami.
"Je voulais te voir, Yukimori-san, à propos du rituel de purification des reliques. Je ne suis pas certains que ça serve à quelque chose si ce n'est mettre plus de monde en présence de ces objets aux pouvoirs inconnus."

Yukimori s'assoit sur un petit banc de pierre et réfléchi quelques instants...

"Tu crains que les griffes du Lion attirent des convoitises ?
hmmm... peut-être...

Ces sabres ont été confiées à Kumagaya par des entités vénérables qui considèrent qu'il est digne d'en être le porteur.. je pense au Dragon de l'Eau, mais aussi à l'incident avec le Tengu. Je ne remettrai pas en cause la sagesse de ces honorables puissances.

D'autre part nos principaux ennemis savent déjà que ces sabres sont en possession de Kumagaya. Le sorcier mao qui a été banni, n'aura pas manqué de remarquer une nouvelle puissante relique au côté du lion à 3 pattes. Alors si d'autres personnes peuvent aussi s'y intéresser et connaître leur histoire, cela donnera peut être plus de poids aux arguments de Kumagaya lors de son retour sur le continent.

Posséder une richesse ou un pouvoir matériel, c'est à la fois être la cible du désir et des envies des uns, mais aussi gagner le respect et la reconnaissance des autres"

"Je ne pensais pas à cela, Yukimori-sama. Je reconnais là les paroles d'un sage. Il est vrai que les kamis bénissent le chemin qu'arpente le Lion-à-3-pattes ; dans ce cas, un rituel de bénédiction sur ces katanas est un acte de foi et un remerciement adressé aux kamis pour avoir bien voulu illuminer notre existence de leur présent. Et j'y participerai volontier. Mais ce que je voulais te dire, c'est plus que... heu... comme tu viens de le dire, ces armes ont été confié à Kumagaya par des entités séculaires qui l'ont jugé digne de cela. Qui sommes-nous pour penser que ces armes pour être un fléau pour l'Empire et que la corruption rongera celui qui les porte ?
Et d'un autre côté, si on se penche sur le cas du Ono de Kaïmetsu-Uo, on peut supposer qu'il aura été remis à Isanobu par le sombre prophête, ou un de ses sbires, en échange d'une allégeance, par exemple. Et je dirais donc qu'il y a deux possibilités : soit Isanobu savait l'arme souillée par la corruption et il a choisi d'être vil au point de la garder en sa possession ; soit il l'ignorait, lui, un des shugenas les plus puissants du clan de la Mante, le mentor de Nakamuro dans les arts mystiques. Et Nakamuro, lui, se penserait capable de purifier la souillure qui pèserait sur la relique de son clan. Au mieux, c'est de la prétention, au pire, de l'inconscience."
Shingen marque une courte pause puis, regardant Yukimori, hoche la tête de côté en un petit acquiescement. Avec un sourire à l'encontre de son ami, il reprend.
"D'accord, je lis dans tes yeux qu'il y a aussi la possibilité que l'arme soit on ne peut plus pure ; et dans ce cas, ne pas implorer la grâce des kamis est un luxe qu'on ne peut se permettre."

"Ha je comprend mieux... tu crains que le Ono soit corrompu...
Je reconnais là ta vigilance légendaire"

Yukimori sourit amicalement

"Mais tu as sans doute raison, il ne faut écarter aucune hypothèse...
La magie des némuranaïs m'est très étrangère, de même que la connaissance des corruptions de l'outremonde et des malédictions...
Mais Nakamuro semble bien connaître le fonctionnement des artefacts : pourquoi ne pas éveiller sa vigilance et lui demander s'il peut sonder l'objet avant la cérémonie ? Shiryu san a également une certaine capacité à ressentir les éléments et il a suivi les enseignements de Kuni Osaku sama. Il pourraient associer leur efforts pour l'occasion et je leur apporterai mon concours s'ils le souhaitent...
Qu'en penses tu ?"

"Bah... Je vais te dire le fond de ma pensée. Je crois que c'est cet Anegoshi ou le sorcier Serpent qui ont fourni le Ono à Isanobu. Ainsi celui-ci pouvait faire valoir ses prétentions à la tête du clan de la Mante. Et quel meilleur moyen de s'assurer sa servitude que de lui fournir une arme qui diffuserait sa corruption maléfique au fil des ans. Et quand bien même, Isanobu sucomberait, son successeur s'enorgueillerait de la présence à ses côtés de l'arme légendaire du fondateur du clan. Et la corruption se poursuivrait de génération en génération pour asservir le peuple des îles de la Soie et les mettre sous le joug du sombre Kami.
Alors, oui ! Ton idée est bonne d'attirer l'attention de Nakamuro à cette hypothèse est bonne. Et pourquoi pas demander à Shiryu-sama de sonder le némuranaï ancestral. Mais je crois qu'il serait plus raisonnable de confier la tâche à des individus plus compétents. Je pense notamment aux shugenjas Kuni ou aux Isawa, qui ont eux une plus grande expérience de ces sombres maléfices.
Il est vrai que le grand Kuni Osaku serait le plus indiqué, mais je ne sais où il est actuellement. Remettre l'arme à une école pour étude est plus facile à mon avis." Shingen marque une pause et regarde son ami avec chaleur.
"Je crains, en outre, que dire à Nakamuro ou Shiryu-sama, qu'ils ne sont peut-être pas assez qualifié pour réaliser cela ne les vexe. Si j'ai l'impression que le Dragon saura la juste portée de ses capacités, j'ai moins de certitude pour le Shugenja de la Mante."

"Je ne sais pas si les sombres magies sont capables de corrompre ainsi, et sans les détruire de vénérables nemuranaïs ancestraux.
Peut être qu'Anegoshi a aidé Isanobu à trouver le Ono pour qu'il puisse asseoir sa puissance, et qu'il a corrompu directement Isanobu plutôt que de passer par rituel plus complexe impiquant la relique.
Ca fait beaucoup d'hypothèses, mais je suis de toute façon d'accord avec toi, il faudrait mieux remettre cet objet entre des mains compétentes..."

Yukimori prend un air malicieux :

" Seulement c'est le Ono ancestral, le symbole du pouvoir du clan, proposer directement de le retirer à la garde du clan pour le confier à d'autres ne sera jamais accepté.. ou alors il n'aurait pas fallu en faire cadeau à Yoritomo. (yukimori fait un clin d'oeil a chingen)
Par contre en alertant le plus grand Shugenja du Clan, Nakamuro, nous valorisons sa position et nous mettons toutes les chances de notre côté...
Nakamuro est intelligent et j'en suis persuadé totalement terrifié par les choses de l'outremonde : il ne risquera pas qu'une corruption puisse se répandre dans son clan par sa faute ou sa négligence...
Soit il reconnaîtra par lui même qu'il n'est pas qualifié, soit il trouvera une pirouette de courtisan pour reporter le problème sur d'autres : et qui d'autre que les yorikis d'émeraude pourraient se charger d'une telle mission ?"

Shingen acquiesse d'un signe de tête et d'un clin d'oeil.
"Je te laisse t'en charger si tu veux bien. J'ai plus urgent à faire pour l'instant. Et... je suis sûr que tu sauras mieux tourner les phrases que moi."
Alors qu'il s'apprête à partir, le visage de Shingen devient tout à coup sombre et déterminé.

"Shingen san !"

Yukimori tape le bout des doigts de sa main droite dans sa paume gauche... et joue un rythme joyeux.
Bien que le souvenir remonte à de nombreuses lunes, Shingen reconnait aussitôt la musique de tambours villageois lors d'une fête à laquelle les deux hommes avaient participé...

"Tu sembles soucieux,... alors souviens toi de cette musique...
Et que tu peux toujours compter sur moi, si je peux être d'une quelconque aide...
Va en paix mon ami..."

yukimori va ensuite faire le nécessaire pour apporter à Nakamuro l'intuition de Shingen concernant un risque de maléfice lancé sur le Ono, mais je suppose que la bénédiction de maître Yu et des kamis, vient régler cette question.

Shingen acquiesse d'un clignement appuyé des deux yeux.
"C'est vrai que cet air fait du bien au moral. Il m'arrive parfois de me réveiller le matin avec cet air en tête sans que je sache pourquoi. Mais ce que je sais c'est que c'est toujours annociateur d'une bonne journée. Merci, Yukimori pour essayer d'éclairer cette journée. Elle avait bien commencé mais l'entrevue de ce midi me l'a rendue plutôt maussade. Je vais voir si les moines de la confrérie d'Osano-Wo pourront me dire si elle finira bien ou pas."
Shingen marque en temps d'arrêt en regardant le sol.
"Mes blessures étaient assez grave cette nuit. Je crains de pouvoir avoir été souillé. Il est temps pour moi de faire le nécessaire, je n'ai que trop tardé."

D'un geste du bras, Shingen invite poliment Yukimori à le suivre vers la sortie du palais.
Alors qu'ils sont encore dans le jardiner, le jeune archer fait une volte aérienne et, retombant à côté d'un banc en bois exotique magnifiquement sculpté, tambourinne le petit rythme joyeux de tout à l'heure. La joie et la tendresse se lisent dans son regard quand il se tourne vers son ami shugenja.

En route, vers le monastère des frères d'Osano-Wo, Shingen frole la manche de Yukimori pour lui demander de l'accompagner. Le garçon entre dans une boutique ayant pignon sur rue. Devant les bijoux étalés aux yeux des clients, Shingen regarde d'un air perdu les présentoirs.
Se tournant vers son compagnon, Il dit : "Yukimori-sama, tu as acceuilli la sagesse et la poésie en ton coeur. Pourrais-tu me dire ce qui ferait plaisir à une jeune fille parmi... tout ça ?" Shingen a balayé l'ensemble du commerce d'un mouvement ample pour appuyer son propos.

Yukimori sourit franchement à la demande de son compagnon...

"Mon ami, je ne suis pas sûr que tu t'adresse à la bonne personne...mais je veux bien essayer de t'aider si tu peux m'en dire un peu plus...car il y a autant de cadeaux que de personnes et de situations...
Qui est cette jeune personne ? et que souhaites tu ? Lui faire simplement plaisir ? Ou bien qu'elle puisse t’apprécier à travers le cadeau que tu lui fera ?"

Yukimori a son petit air malicieux, le même que quand il s’apprête à placer une facécie dans une de ses histoires ou de ses prèches

"Que peut-on offrir de plus à une jeune fille une fois qu'on lui a offert son coeur, Yukimori-san ? Les kamis l'ont déjà mille fois bénie. Une peau de lait, une voix chantante, un sourire ravageur et un humour pire encore. Mes flèches sont moins ajustés que ses traits d'esprit, ami." Alors qu'il déballe ces platitudes d'adolescent énamouré, les yeux de Shingen brille d'une lueur rare chez lui : un peu comme un espoir perdu.
"En réalité, Yukimori, je te le dis, la seule chose que je voudrais pouvoir lui offrir serait une vie honorable. Je sais qu'elle chérirait plus une vie heureuse mais déjà, une existance digne, j'en serais fier."
Shingen semble bien moins jovial tout à coup, comme si le poids de lourdes responsabilités pesaient sur ses bien jeunes épaules.
"Mais bon, je suis parti depuis longtemps. Elle est patiente, je le sais bien. Mais il n'y a pas de mal à me rappeller à son bon souvenir, tu ne crois pas ?"

Shingen se penche et chuchotte malitieusement à l'oreille du shugenja.
"Et puis, c'est Yoritomo qui paye."


[off : j'ai changé de couleur pour mieux différencier les voix. Je profite qu'il n'y ait ni dragon ni mante pour trancher avec un peu de vert.]

Le regard du shugenja s'éclaire.
"tu as toi même donné la réponse à ta question"

Il cherche un instant sur les étals du marchand, puis revient avec un élégant nécessaire à écrire...
Yukimori tend à shingen une plume et un magnifique papier ouvragé...

"Voici mon ami, écrit exactement ce que tu viens de me dire.. adresse toi à elle plutôt qu'à moi, mais sinon n'en change pas un mot. Tu pourras envoyer ton courrier et les instruments d'écriture pour qu'elle puisse te répondre"

Il réfléchit un instant
"Et si tu attends notre retour sur le continent pour lui envoyer ce présent... je pourrais peut être faire en sorte qu'elle puisse te répondre rapidement"

Shingen fait une grimace d'inquiétude.
"La maître des caractères calligraphiés traduit la maîtrise de la Lame, dit-on. Malheureusement, je suis archer, Yukimori-sama. Je crains que l'un comme l'autre me manque cruellement. Peut-être pourrais-je encore abusé de ton temps ce soir et que tu m'aides à... griffonner quelques mots d'amour."
Shingen marque un temps d'arrêt, rouge d'embarras.
"Je ne sais même plus ce que je t'ai dis à l'instant. Les mots ont coulé tous seuls, mais comme l'eau, essayer de les retenir c'est peine perdu. Je vais essayer d'y réfléchir. Peut-être un haïku pourrait..."

"Tes paroles je m'en souviens... je puis te les dicter car elles ont jaillis comme une source claire et pure, et que l'eau est mon élément.
Si elle n'ont pas la forme d'un Haïku, elles en ont la force, la précision, l'esprit... et seront un merveilleux présent pour ta promise. Si elle partage tes sentiments, quelque chose qui vienne de toi et uniquement de toi lui fera le plus plaisir. Regarde"

Yukimori prend un pinceau et griffonne à la va vite :
" Que puis je t'offrir, toi à qui j'ai offert mon coeur ? Les kamis t-ont mille fois bénie.

Ta peau de lait,
ta voix chantante,
ton sourire ravageur,
ton humour pire encore,

Mes flèches sont moins ajustés que tes traits d'esprit

En réalité, je te le dis, la seule chose que je voudrais pouvoir t-offrir serait une vie honorable.

Je sais,
Tu chérirais plus une vie heureuse,
Mais déjà, une existence digne, j'en serais fier"

Yukimori regarde son ami avec attention.
"regarde bien ces mots. Je connais bien des histoires plus mal écrites et bien des haïkus qui portent moins de sens et d'inspiration.
Si tu le souhaite, je les écrirai de ma plus belle calligraphie, mais le cadeau ne serai que plus beau si tu prenais toi même le pinceau, même si ta calligraphie n'est pas parfaite, au tour des lignes ton aimée pourra deviner ta main, ton regard, ton âme.

Yukimori regarde le pinceau en riant
"en fait ce truc n'est rien d'autre qu'une flèche un peu raccourcie non ?"

Shingen répond au rire de son ami avec un ricanement niais d'adolescent.
"Je ne suis pas sûr que j'arriverais à écrire avec un arc. Mais je vais reconsidérer les pinceaux avec un nouvel oeil à partir d'aujourd'hui."
Shingen lève son bras droit et attire l'attention du commerçant d'un claquement de doigts.
"Maître marchand ! Voudriez-vous me mettre ceci de côté." D'un signe de la main, il désigne l'ensemble des articles proposés par Yukimori, nécessaires d'écriture et parchemins ouvragés. "J'enverrais quelqu'un les chercher tout-à-l'heure."
Le marchand effectue une courbette en guise d'enregistrement de la commande. "Combien de rouleaux souhaitez-vous, honorable samouraï ?
Une dizaine suffira. Merci."
Yukimori place la main au-dessus du bras du marchand sans toutefois toucher ne serait-ce que la manche du kimono. Puis ramenant l'index devant sa bouche, il dit de sa voix douce : "Ces lettres sont destinées à une correspondance . Veillez à mettre chaque rouleau dans un étui de bois !" Après un petit bruit de langue, il reprend. "Quelles essences avez-vous ?"
Le marchand se déplace derrière son présentoir et montre avec fierté les étuis finement ouvragés. "Pin, bouleau, chène liège, cèdre, Gingo..." il fait un pas de côté et indique des articles plus à droite. "Ou santal peut-être, leur parfum sera apprécié."
Du doigt et de la voix Yukimori décline ce dernier choix et revient pointé l'article qui à son avis sera plus pertinent. "Non ! Gingo ! Approche Shingen et regarde. L'artiste sculpteur a ciselé sur chaque étui la feuille bilobée du Ginkyo. Son double renflement supérieur qui se fond en une seule partie avant le pétiole symbolise l'union parfaite. En plus, je crois me souvenir qu'une des dernières forêts naturelles de Ginkyo pousse sur les terres de ton Clan. Je dis naturelle car on trouve de nombreux pieds de cet arbre robuste et généreux dans toutes les parties de l'Empire. Qu'en dis-tu ?
Parfait !
Dois-je mettre le tout dans une boîte de transport, samouraïs-san ?
Volontier. Merci de votre obligeance, maître marchand."

Shingen passe la main autour des épaules de son ami et le guide vers la sortie.
"Merci ! Yukimori ! Si nous allions au temple à présent ?"

Peu après, les deux samouraïs poussent les portes du havre de paix de la fraternité d'Osano-Wo.
Shingen, qui semble connaître les lieux, se dirige vers un petit autel sur une pelouse à gauche de l'entrée. Il y pratique les ablussions rituelles puis allume trois brins d'encens qu'il pique dans un pot empli de sable et, à genou, enchaîne avec une courte prière.

Terminé ??

Je peux vérouiller ?

bah nan !
En fait, j'attendais que seb décrive ses actions. Mais on peut le faire moins descriptif si tu veux.
Je m'en moque de tout détailler mais j'ai besoin de connaître ce qu'il sortira de cette scène. Alors on peut faire ça en privé mais c'est dommage vu qu'on avait commencé là.
Si les actions de Yukimori ne sont pas très importante, on axe la scène que sur moi mais ça m'étonnerait vu qu'il disait vouloir parler à maître Yu.

ha, oui, mais c'est accessoire, Yukimori t'accompagne, c'est Shingen le perso principal de cette scène, j'attendais que tu propose une situation nico
comme tu veux donc

Allez-y mes biquets mais perso, j'en ai plein le c... des îles du clan de la Mante !!

En plus maintenant qu'il y a des Onis en liberté, ça devient mal fréquenté.

Ok dès que possible.

ha comme tu veux, on joue avec shingen juste pour se faire plaisir (mais honnetement j'en ai aussi plein le cul de la mante)

on peut faire un épilogue en 2 post et basta, shingen raconte ce qu'il est venu faire là, idem pour yukimori et rideau