Le sous-district Yatoshin dans le district de Kosuga

Kumagaya, encore un peu affaibli par le combat de la veille, profite du repos temporaire accordé par Kuni Osaku pour répondre à l'invitation de Yotsu Ureiko dans son district de Yatoshin. Celle-ci l'a en effet invitée lors de la réunion tragique de la veille.

Il se renseigne auprès de la propriétaire de son auberge et trouve facilement, avec ses indications, la demeure du gouverneur. Il vérifie une dernière fois sa tenue, mais elle est impeccable, comme la plupart du temps. Il espère seulement que ses plaies ne vont pas se réouvrir. Mais Isawa Tu s'est occupé de lui et a refait ses bandages. Dans sa seule main valide, il tient un paquet.
Il se décide à s'approcher et s'annonce au garde de l'entrée.

"Je suis Ikoma Kumagaya, yoriki du magistrat d'Emeraude Kuni Osaku-sama. Yotsu Ureiko m' invité à lui rendre visite et c'est ce que je m'apprête à faire. Voulez vous bien l'informer de ma visite. "

Le bonge observe attentivement Kumagaya pendant quelques instants. S'inclinant, puis s'écartant pour laisser le passage :
"Soyez le bienvenu Ikoma-san. Le seigneur Yotsu attend votre visite. Veuillez entrer, suivez le chemin et présentez vous à la porte principale de la demeure."

Kumagaya s'engage d'un pas décidé sur le sentier qui traverse le jardin entourant la demeure. Celle-ci se devine derrière un petit bosquet de saules pleureurs agités par les caprices du vent, par delà le cour d'eau qui sépare les jardins de la demeure.
Le bonge referme la lourde porte et observe Kumagaya.
Kumagaya franchit le pont enjambant le cour d'eau ridé par les quelques gouttes de pluie, vestige de l'effroyable tempête qui a fait rage ces dernières heures.

A la porte, une domestique s'empresse de faire entrer Kumagaya et de lui proposer une serviette pour se sécher. La demeure offre un abri calme et reposant. Une légère odeur de jasmin y flotte, des estampes et calligraphies ornent les murs du hall d'entrée.
A son aise, Kumagaya suit la servante qui le mène au premier étage dans une vaste pièce ouverte sur un large balcon d'où on aperçoit la mer déchaînée et de sombres nuages.
Ureiko, dos à Kumagaya et face à la mer, repose un pinceau. Elle se lève pour acceuilir son hôte tandis que la servante débarasse le nécessaire à peinture.
Ureiko : "Ikoma-san, je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation."
Son sourire est des plus ravissant.

Ureiko : "Votre venue honore ma demeure. La gloire et l'honneur d'un stratège tel que vous rejaillit sur mon humble demeure."
La jeune samouraï-ko s'incline légèrement.
Ureiko :"Approchez vous et installons nous face à la mer."
Ureiko se dirige vers le balcon où deux confortables coussins de soie permettent de s'agenouiller confortablement de part et d'autre une petite table laquée et finement gravée d'une représentation d'Amaterasu dorée à l'or fin. Kumagaya s'installe à ses cotés, face à l'horizon grisâtre. La pluie ruisselle sur le toit au dessus d'eux, jouant une étrange musique. L'air frais et humide porte l'odeur de la mer et celles plus entêtantes des essences florales du jardin. Après un instant de silence,
Ureiko :"Nous vivons de biens sombres jours Ikoma-san, neh ? Vous vouliez me parler l'autre soir..."

Kumagaya se détend en profitant du spectacle qui s'étend devant lui. Il prend une inspiration et répond à son hote:

" Certes des jours très sombres. Non seulement les serviteurs de l'Innombale se réveillent et tentent de corrompre l'Empire tout entier, non seulement la guerre des clans commence à prendre de l'ampleur, mais maintenant, nous assistons peut-être aux derniers jours de la lignée Impériale. "

Kumagaya marque une courte pause et ne peut s'empêcher de remarquer une petite éclaircie dans le ciel.

" Cependant, j'ai confiance en la fidélité des samurais envers l'Empire et je vois une eclaircie dans ces ténèbres. Amaterasu éclaire le chemin de certains samurais. Ces heros seront sauver l'Empire, comme l'a fait autrefois votre père. Je pense que Kuni Osaku fait parti de ces héros. "

Ureiko tourne son regard vers Kumagaya et l'observe un moment. Le visage de la jeune femme est très séduisant, sa beauté soulignée par le fugace rayon de soleil qui perce un instant la tempête.
Ureiko : "Le magistrat Kuni Osaku, un héros... Parlez moi de lui, je vous prie. J'ai entendu plusieurs rumeurs à son propos auxquelles je n'ai accordé aucun crédit bien entendu. Toutefois, il m'intrigue."

" Il aurait fallu que mon cousin soit encore là. C'était un jeune Omoidasu qui nous suivait depuis quelque temps. Il aurait pu vous peindre un portrait oral de ce heros presque aussi finement que vous l'auriez fait sur une de vos toiles. Malheuresement, il est mort il y a quelques jours sans avoir eu le temps de terminer son oeuvre. "

Kumagaya, qui n'avait jusqu'à lors pas détourné son regard de l'horizon, se tourne alors vers la jeune femme. Il est un instant ébloui par sa beauté, mais tente de ne laisser rien paraître. Puis il continue et se tournant à nouveau vers la mer.

" Osaku-sama est un de ces hommes inébranlable qui combattra les forces de l'Outremonde jusqu'au bout. C'est un tsukai-sagasu et son rôle de magistrat d'Emeraude est un moyen encore plus efficace de traquer l'ennemi corrompu. Car c'est vers ce genre de mission que Doji Satsume-sama nous envoie. Un puissant sorcier maho est en train de corrompre petit à petit l'Empire tout en levant un armée gigantesque. Nous sommes à sa poursuite depuis plusieurs mois, et Kuni Osaku-sama est l'un de ses pires ennemis.
Certes, Osaku-sama a ses méthodes bien à lui, celle d'un magistrat issu du clan du Crabe, mais il est droit et efficace. J'ai un énorme respect pour lui et je suis fier de le servir aux côtés des autres yorikis. Il a su bien s'entourer et vous pouvez avoir confiance dans le fait que nous arreterons Anegoshi le traitre. "

soudain, à la mention du nom du sorcier maléfique, le ciel s'assombrit et une rafale de vent humide et glacial cingle le visage des deux jeunes samouraïs.
Ureiko : " Je suis impressionnée par ce que vous me dites. La notoriété du magistrat Kuni Osaku est parvenue jusqu'à Otosan Uchi. Ses méthodes aussi ont fait parlé de lui, presque autant que sa lettre à l'Empereur."
"Toutefois, je suis également très inquiète. Vous connaissez l'histoire et la loyauté de ma famille. Votre magistrat et vous, êtes spécialisés dans la traque des maho tsukaï. Je m'inquiète donc de ce qui peut vous amener ici, dans le district Kosuga."

" Ne vous inquietez pas, nous ne sommes pas ici pour traquer un maho tsukaï, mais malheuresement, pas par plaisir non plus. Disons que, certes pas aussi bien que vous, mais nous connaissions bien Sotorii-sama. Nous sommes ici à cause de cela.
Mais maintenant, il va être temps pour nous d'aller rendre compte à Doji Satsume-sama, et notre séjour ici touche donc à sa fin... "

Une ombre passe sur le visage d'Ureiko et sa voix vibre un peu lorsqu'elle répond.
Ureiko : " Sotorii-shan, je n'arrive toujours pas à y croire... qui peut être vil au point de s'en prendre à lui avec l'aide des kamis. Et d'ailleurs pourquoi les kamis ont-ils acceptés de s'en prendre au fils des cieux. C'est tellement intolérable et incroyable. Je ne m'y connais guère concernant les kamis mais ma soeur Seiki elle-même ne comprend pas comment cela a pu se produire !!"

Kumagaya marque à nouveau un temps avant de répondre, puis se tourne à nouveau vers Ureiko avec cette fois çi un visage qui se veut apaisant.

" Je ne pense pas non plus que les kamis accepte une telle chose... "

Kumagaya ne lui laisse pas le temps de répondre et enchaine tout de suite en lui tendant, légèrement confu, le paquet qu'il avait posé à côté de lui.

" Mais j'allais oublier. Veuillez accepter ce présent en guise de remerciement pour votre invitation. "

Ureiko sourit chaleureusement à Kumagaya.
Ureiko : " Vous me flattez Ikoma-san. Vos paroles sont sages et apaisantes. Votre simple présence est un présent, je ne saurai en accepter davantage. Cela serait beaucoup trop."

" Mais Ureiko-san, permettez moi d'insister. C'est un honneur de pouvoir discuter avec la fille d'un héros. Je tiens vraiment à vous remercier de cette honneur que vous me faites grâce à ce modeste présent. "

Après avoir refusé à nouveau deux fois le cadeau comme l'exige la coutume, Ureiko accepte et déroule le parchemin.

MJ : Peux-tu décrire de quel kanji il s'agit, sa signification, qui l'a tracé, etc...

Ureiko déroule le parchemin avec attention et le tend devant elle. Elle reste un moment immobile à observer l'oeuvre de Kumagaya.

Ureiko : "C'est un excellent travail Ikoma-san. Votre style est empreint de fermeté et de résolution. L'essence même du Chugo habite cette oeuvre, c'est tout à fait remarquable. Mon père aurait apprécié. C'est un très beau présent. Je le mettrais auprès de l'autel dédié à nos ancêtres."
Ureiko regarde intensément Kumagaya.
Ureiko : "Permettez que je vous appelle Kumagaya. J'apprécierai beaucoup que vous me racontiez, Kumagaya-san, d'où vous vient le surnom de "Lion à trois pattes". "

" Le lion à trois pattes... En me voyant, il est facile de comprendre pourquoi je suis surnommé ainsi. Mais peu de gens savent pourquoi en dehors du clan du Lion ou de la magistrature d'Emeraude. Car cette histoire n'a jamais vraiment été propagée car elle n'est pas des plus glorieuse et ni rassurante. "

Ikoma fait un effort pour détourner ses yeux de Ureiko avant de s'y perdre totalement et regarde à nouveau la mer.

" C'était il y a plus d'une année de cela voir même deux.
Le magistrat Kuni Osaku-sama, suite à une rencontre avec le maître de go Okoda, avait décidé de ramener les archives d'une étrange bataille révelée par Okoda, dont nul historien n’avait eu vent.
Cette bataille ancestrale et chronique, dont les origines ont été oubliées, se passe tout les 100 ans, opposant le clan du Lion à une armée de morts-vivants dirigée par des sorciers Maho. Elle a pour but la sauvegarde de l’Arbre de Vie, arbre gigantesque, dont les sages Sodan Senzo de la famille Kitsu, nous ont avoué plus tard être un portail entre le monde réel et Jigoku, le monde des Esprits. Sa chute pourrait causer l’arrivée en masse d’une armée d’Onis, dont le nombre et la férocité pourraient anéantir l’Empire de Rokugan
Ikoma Yoshisuka et son fils Tadashiro possédaient ces archives, léguées par leurs ancêtres. En arrivant au village où ils habitaient, nous apprenions que le passage vers l’arbre de vie était ouvert depuis peu de manière inconnue. Pendant que nous étions allés voir de nous même le lieu sacré, des ronins engagés par un seigneur de guerre proche anciennement Matsu, tuèrent Ikoma Yoshisuka, volèrent les archives et anéantirent le village de la Source de Mémoire. Nous les récupérâmes toutefois à la Citadelle Sanglante, constatant ainsi sur place les atrocités commises par les sorciers Maho et surtout, les immondes Onis impatients d’envahir notre Empire.
Nous avions là les informations nécessaires pour nous préparer à défendre Rokugan de cette invasion. La lecture des archives nous permit d’estimer la taille de l’armée adverse et le temps dont nous disposions pour lever notre armée, c'est-à-dire cinq jours avant que les morts-vivants, anciens soldats du clan du Lion tombés sur le champ des quatre batailles précédentes, ne soient ramenés à la vie.
Kuyden Akodo fut alors notre première destination. Nous y rencontrâmes le daimyo du clan du Lion, Akodo Toturi-sama, qui nous a soutenu en levant pour nous une armée de 10 000 soldats Akodo, après avoir testé notre foi en nos propos, en demandant au magistrat de se faire seppuku. Sans hésiter, ce dernier le fit, mais Akodo Toturi interrompit la cérémonie avant que le magistrat ne soit décapité.
Kyuden Kitsu fut notre seconde destination. Il nous fut accordé 2000 shugenjas Kitsu pour grossir les rangs de notre armée. Mais pour cela, ils nous ont testé sur notre respect des ancêtres.
« Les fauves tombés,
A leur mémoire dédiée,
L’arbre de Vie dressé. »
Voici l’haïku que j’ai composé et qui nous a permis d’avoir le soutien magique des Kitsu.
Kyuden Matsu fut notre dernière étape avant la bataille. 10 000 soldats nous rejoignirent, après que la preuve fut faite de notre dignité à diriger les samouraïs de Matsu Tsuko. Je dus pour cela le prouver en affrontant le Shugodaimyo du clan du Lion. C'est là que je perdis ce bras, mais non sans avoir réussi à frapper Matsu Tsuko. Je survécu et acquis le droit de diriger ses hommes.
Une partie de go contre le maître Okoda fut la base de notre stratégie. Il ne fallait pas que l’Arbre de vie soit touché sous peine de revoir les soldats morts dans cette bataille venir gonfler l’armée des morts dans 100 ans, même si nous gagnions cette bataille. En effet, la malédiction voulait que les soldats tombés se relèvent tout les 100 ans et la malédiction ne pouvait être levée seulement si l’arbre de Vie restait intact. Jusqu’alors, les soldats n’avaient su le protéger totalement malgré leur sacrifice, et des entailles avaient été faites, mais jamais suffisantes pour faire tomber l’Arbre.
Cette bataille se devait d’être la dernière car le nombre de soldats ne cessait de croître, et tant qu’il y avait cette malédiction, les soldats vaincus ne pouvaient rejoindre leurs ancêtres. Nous avions de l’apogée de la course du soleil jusqu’à sa fin pour sauver ces âmes et Rokugan.
Lorsque l’astre d’Amaterasu rentra en son zénith, j’avais placé mes hommes de telle façon qu’ils ne soient pas tous autour de l’arbre, afin que certains groupes soient prêt à prendre en étau les forces adverses, dont j’estimais le nombre à 25 000 soldats. De plus, il fallait prendre garde à ce qu’il n’y ait pas trop de mes hommes tombés qui ne soient relevés trop près de l’Arbre et ainsi grossir les armées adverses près de l’Arbre. Même si j’avais un peu sous estimé le nombre de morts levés près de l’Arbre dans les premiers instants, je réussis à appliquer ma stratégie, permettant même à Ikoma Tanashiro-san de venger son père en se sacrifiant pour affaiblir l’état major ennemi, lors d’une opportunité offerte par notre tactique…
Au coucher du soleil, après une bataille sanglante, l’Arbre de Vie était intact, mais au prix une nouvelle fois, de nombreuses vies. En effet, les courageux membres du clan du Lion se sont battus jusqu’au bout et seuls une vingtaine de samouraïs restèrent debout, dont le magistrat et ses yorikis. "

Kumagaya marque un temps d'arrêt après avoir quasiment récité de mémoire les archives qu'il a écrit pour cette bataille. Pendant qu'il racontait son histoire, il revoyait tous les soldats tombés devant ses yeux lors de la bataille finale. Le visage empli d'émotion, il se tourne vers Ureiko et ajoute une dernière phrase pour conclure son récit:

" C'est après cela que l'on me surnomma le Lion a trois pattes. "

Une vive émotion se lit dans les yeux d'Ureiko lorsqu'elle déploie son éventail. Le regard fixé sur Kumagaya au dessus de l'élégant ouvrage, elle reste un moment à le scruter.
Ureiko : " Formidable histoire que la vôtre Kumagaya-san. Je suis fier et honorée que vous l'ayez partagé avec moi. Je..."
Pour la première fois hésitante depuis le début de votre entretien, Ureiko semble chercher ses mots un instant avant de reprendre.
Ureiko : " Pardonnez moi, je suis un peu troublée. Je ne pensais pas que cette rencontre serait si intense. Vous êtes surprenant Kumagaya-san. Acceptez de rester passer la soirée ici. J'aimerai vous présenter aux samuraïs de ma maisonée."

Kumagaya, qui, les instants précédents, était si empli de tristesse suite au rappel de tout ces courageux soldats tombés, retrouve une certaine vigueur dans le regard d'Ureiko, et lui répondre avec le sourire :

" Et bien je ne peux rien refuser à une si charmante hotesse. "

Ureiko sourit chaleureusement, replit son éventail et se lève.
Ureiko : "Suivez moi, Kumagaya-san. Je vais vous présenter à ma soeur Seiki. Elle vous tiendra compagnie et vous fera visiter notre modeste demeure. Nous nous retrouverons pour le repas."
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ureiko amène Kumagaya dans la petite bibliothèque de la demeure où ils rejoignent une jeune femme studieuse : Seiki. Lorsque celle-ci relève les yeux de son ouvrage, Kumagaya est frappé par la ressemblance avec Ureiko. Seiki semble toutefois un peu plus jeune et menue que sa soeur. Seiki se présente et après un petit conciliabule rapide avec sa soeur, s'occupe de faire visiter la demeure à Kumagaya. [...]
La demeure des soeurs Yotsu est très bien agencée, décorée avec soin et goût. C'est une demeure de courtisan avec de nombreuses salles et salon pour recevoir de grande ou petite assemblé. Les quelques gardes présents sont vigilants et discrets. Les jardins qui entourent la demeure sont très bien entretenus et arrangés à la mode du clan de la Grue. Une petite rivière y coule de bassins en petites cascades.
Seiki est une jeune femme discrète et calme, aux paroles douces et à la voix harmonieuse. Elle porte les attributs des shugenja et semble assez érudite.
Se promenant avec Seiki dans les jardins, abrité par un grand parapluie de roseau, Kumagaya aperçoit la silhouette familière d'un samouraï qui médite sous la pluie, à genou face à un bassin. Cette silhouette est celle du ronin nommé Sugaï...

"Seiki-san, puis-je vous demander qui est ce samurai qui médite sous la pluie?"

Seiki : " Il s'agit d'un ronin du nom de Sugaï. Il a demandé l'hospitalité à notre soeur Ureïko pour quelques jours. Il vient dormir ici et passe le reste de son temps sur le port ou dans le district. Vous le connaissez ? "

" J'en ai déjà entendu parlé. Vous savez pourquoi il est à Otosan Uchi? "

Seiki : " Je n'en ai absolument aucune idée. Notre soeur Ureïko semble le connaître et lui a accordé son hospitalité mais pour ma part, je ne le connais pas du tout. Voulez vous que nous lui posions la question ? "
Seiki commence à s'avancer vers le ronin.

Kumagaya accompagne la jeune samurai-ko.

" J'espère que nous ne le dérangerons pas. Il ne faudrait pas troubler sa méditation. "

En s'avançant vers Sugaï, le Lion à trois pattes étudie cet étrange samurai. Il est intrigué par ce ronin qui a pactisé avec le maître de l'océan.